mercredi 30 avril 2014

SYADE 109

Les élèves insolents, brutaux, refusent de se conformer aux règles du vivre ensemble. Ces mauvais élèves empêchent les autres d’étudier. S’ils ne comprennent pas les arguments de la bonne volonté, ils comprennent, en revanche, ceux relatifs à l’argent.
Au moyen de sondages, on calcule le montant moyen que les parents donnent régulièrement à leurs enfants sous forme d’argent de poche. Fiscalement, on retire cette somme aux contribuables, somme à laquelle s’ajoute un surcroît en prévision des enfants exclus. Après quoi, la distribution de l’argent de poche à l’ensemble des élèves se fait par l’entremise de l’Administration.

Fonctionnement du «système anti-désordre».
Dans la part d’impôt «anti-paupérisme» du non-exclu, une fraction alimente le budget «argent de poche mutualisé».
Qu’il soit en situation d’exclusion ou non, l’élève touche le même argent de poche (hors primes et pénalités).
Humiliation dissipée: avec l’«argent de poche mutualisé», chaque élève en situation d’exclusion peut payer la cantine.

Avec l’«argent de poche mutualisé», les enfants d’exclus peuvent eux aussi en bénéficier. Cela permet d’enseigner très tôt l’égalité reposant sur l’intégrité, propice à l’apaisement d’une société moderne.

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