La
conscience de l’insecte étant rudimentaire, elle ne risque guère de varier
durant son existence. Chez les animaux évolués, elle changera éventuellement,
sur des points limités. Avec l’homme, la progression de la conscience peut être
grande, en fonction de ses efforts. L’animalité s’imprègne peu à peu de
moralité. Au fil du temps, apparaissent des notions telles que le bien et le
mal.
La
conduite réformée de l’homme modifie sa conscience et en retour celle-ci,
amendée, modifie sa conduite.
On
pourrait dire que l’homme, par introspection, «reprogramme» sa conscience. Ses
motivations instinctives subissent l’influence de l’altruisme, de la bonté… Une
harmonisation psychique et comportementale qui défie la cruauté foncière des
communautés primaires.
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