Au
moment où la conscience du défunt donne la vie cérébrale à un nouvel organisme,
cette conscience est en partie «effacée». Plus exactement, l’intellect ne
dispose plus de toutes les informations caractérisant son moi passé. Pour
autant, l’individu reste-t-il le même?
A
la fois, oui et non.
Situation
semblable à celle de l’amnésique. Après avoir perdu la mémoire, il n’est pas
devenu quelqu’un d’autre. Il garde sa sensation d’exister. Subsistent ses
goûts, son langage, des aptitudes consécutives à de longs apprentissages, des
règles de vie... Son caractère profond demeure.
Débarrassée
de l’accablant fardeau d’un ego dépassé qui entraverait son développement, la
conscience «réinitialisée» est en mesure d’améliorer la progression de l’entité
humaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire