Dès
sa conception, la conscience assure l’existence de l’être terrestre qui lui
échoit en le conduisant à tuer d’autres êtres, par nécessité. Période durant
laquelle les «scrupules» ne servent à rien. Tenir pour coupables les tueurs serait
inapproprié.
Au
fil du temps, le psychisme des individus évolue. Leur sensibilité augmente peu
à peu. La conscience instille des rudiments moraux qui transforment les
groupes. La notion de «mal» apparaît.
Afin
d’obtenir ce qu’il convoite, l’individu sans principes se comporte comme un
tricheur et/ou une brute. Les mêmes mobiles s’observent partout dans le monde:
nourriture, terres, troupeaux, femmes, esclaves, armes, propriétés, position
sociale, richesses, pouvoir… Renforcés par les mêmes dysfonctionnements
psychiques: volonté de nuire, désir de vengeance, orgueil démesuré confinant à
l’hubris, démence, perversité…
Le
summum du mal est la cruauté. Elle devient le rêve insurpassable du démon quand on la met au service d’un
«idéal»: faire le mal au nom du bien, y a pas plus jouissif. Doctrinaires
mabouls et religieux obscurantistes s’en font une spécialité.
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