mercredi 13 mars 2013

SYAPA et SYADE 20


SYAPA (système anti-paupérisme)
SYADE (système anti-désordre)
Du peuple au peuple par le peuple dans le peuple avec le peuple pour le peuple

L’Etat peut désengorger les hôpitaux psychiatriques tout en faisant beaucoup d’économies

Leurs voies de communication étant constamment surveillées, certaines «zones sécurisantes» peuvent désencombrer les établissements psychiatriques. Elles accueillent les patients peu atteints, opportunistes, qui laissent ainsi leur place, à l’hôpital, aux cas dangereux. Ces «zones sécurisantes» accueillent aussi les malades mentaux impécunieux, les malades mentaux qui refusent d’être soigné, qui interrompent leur traitement sans autorisation…

Etant indispensables, les fréquents contrôles de la police ne peuvent, sans arrière-pensée fourbe, faire l’objet de protestation.

Les transports en commun permettant de relier la «zone sécurisante» sont gratuits. Il s’agit de véhicules d’occasion conduits, réparés, par leurs habitants, à titre de «travail civique» équivalent d’impôt. Aucune raison d’exposer les conducteurs sans histoire aux agressions verbales ou aux agressions physiques d’asociaux.

A l’intérieur de chaque «zone sécurisante», le SYAPA entretient les logements pour exclus, procure leur nourriture, etc. Les locations payées en espèces approvisionnent le budget du «centre anti-misère» local.

Grâce à de telles «zones sécurisantes» et au SYAPA, plus aucun malade mental ne peut traîner dans les rues, sans toit, sans nourriture, sans chauffage l’hiver, en proie à la misère extrême.

Chaque exclu ayant un domicile, cela rend possible son embauche par les employeurs du secteur commercial. En fonction de sa conduite citoyenne, il obtient un meilleur logement, mieux situé.

La «zone sécurisante» ne porte pas de nom, d’indication, permettant de l’identifier. Aucune adresse postale ne peut donc être dévalorisante.

Les personnes étrangères à une «zone sécurisante», qui doivent y travailler, sont protégées par un groupe de résidants, voulant démontrer leur pondération, dont l’activité prend la forme du «travail civique» équivalent d’impôt. Afin que ne soient pas agressés: postier, employé du gaz/électricité, médecin, dépanneur d’ascenseur, policier de proximité, employé municipal, commerçant… Même chose quand est apportée la nourriture des exclus, quand on répare leur logement, etc.

En raison des contrôles policiers constants, la «zone sécurisante» bloque les trafics illicites.

Sortir ou se trouver hors de sa «zone sécurisante» durant une période d’interdiction, pénétrer dans un espace défendu, décuple les sanctions financières du SYADE, allonge fortement les durées d’annulation des lots de loterie révolutionnaire, diminue ou annule les avantages pour élèves.

La personne non résidante surprise sans autorisation dans une «zone sécurisante» subit les sanctions financières inscrites dans les stipulations du SYADE, l’annulation des lots de loterie révolutionnaire, la diminution ou l’annulation des avantages pour élèves.

Chaque badge personnel, avec puce, permet de repérer les transgressions. La personne dépourvue de son badge personnel ou portant un badge falsifié subit les sanctions financières inscrites dans les stipulations du SYADE, l’annulation des lots de loterie révolutionnaire, la diminution ou l’annulation des avantages pour élèves.

Après un comportement correct d’une durée suffisante, le malade mental rétabli est autorisé à s’installer sur le territoire exempt d’assujettissement policier.
Durant sa période de mise à l'écart, s’il a un travail qui relève du secteur commercial, son salaire sera moindre par rapport à l’usage. Moyen de pression pour l’inciter à quitter – réglementairement – cet endroit au plus vite. Dès lors, son employeur doit le payer normalement.

Moins besoin de patrouilles dans les quartiers normaux où règne désormais le calme, les effectifs policiers se concentrant sur les lieux à problèmes: les «zones sécurisantes». Beaucoup d’économies pour l’Etat.

Diminution des frais d’hospitalisation. Beaucoup d’économies pour l’Etat.

Il faut de l’audace pour s’engager dans la guerre. Il en faut aussi pour instaurer l’innovation politique. Notre époque de crises durables, toujours renouvelées, toujours plus graves, se propageant dans le monde, la disparition inéluctable de certaines ressources du globe, exigent de l’imagination politique. Ce ne sont pas les recettes du XXe siècle qui sauveront la France du déclin. Notre pays doit relever les défis du XXIe siècle avec des idées du XXIe siècle. Nos aïeux firent des grandes choses. Ainsi furent-ils grands. Soyons comme eux. Les Français sont en mesure de modifier leur destin et marquer l’histoire mondiale…

(Stipulations 22/02/12 à 03/03/13)

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